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Résidence sociale Alix et Albert JACQUARD et CHU Suzanne KEPES : des ateliers de socio-esthétique ont permis aux femmes accueillies de se refaire une beauté !

Lundi 18 juillet après-midi, la résidence sociale Alix et Albert Jacquard a accueilli deux ateliers d’auto-soins destinées à douze femmes accueillies dans les dispositifs d’Aurore. Ces ateliers ont été animés par Berline Nono Ndjopnou, socio-esthéticienne.

Ces temps de soin ont pu être réalisés grâce au partenariat avec la Fondation l’Oréal qui finance l’organisation d’ateliers de socio-esthétique dans plusieurs centres Aurore. Ces ateliers, qui seront reproduits dans d’autres structures, permettent aux femmes accompagnées d’aller vers le fameux « mieux-être », devise favorite de Berline. Des auto-soins qui leur permette de retrouver l’estime d’elles-mêmes en se réappropriant leur corps.

 

Un atelier de détente et de partage

Berline s’est installée dans le salon de la résidence Alix et Albert Jacquard, et a commencé par préparer soigneusement l’espace dans lequel les deux ateliers d’1h30 allaient se dérouler. Elle a accordé une grande attention aux détails, et a disposé bols, éponges végétales, miroirs, pinceaux et autres ustensiles pour chaque participante. Lorsque tout fut prêt, elle a invité les femmes à rentrer. Le premier groupe a été légèrement réduit à cause de désistements de dernière minute, en raison des emplois du temps de certaines résidentes. Ce groupe était composé de quatre femmes, le second groupe comprenait, lui, huit résidentes.

Pour lancer l’atelier, Berline s’est présentée, a expliqué son parcours et sa formation, ainsi que sa discipline.

Arrivée en France en 2007, elle souhaitait devenir esthéticienne. Lorsqu’elle a intégré Aurore en 2017, ses plans ont légèrement changé, elle a souhaité combiner les deux aspects qui l’intéressaient : le social et l’esthétique. La socio-esthétique propose des soins adaptés aux personnes fragilisées par le vieillissement, la maladie, en détresse sociale ou ayant subi une atteinte à leur intégrité physique, psychique. Elle a expliqué sa motivation : « Si je ne peux pas forcément apporter du bien-être dans des parcours de vie difficiles, je souhaite amener un mieux-être », un pas dans la bonne direction.

 

Avec douceur, à l’écoute des résidentes

Un échange avec les résidentes s’en est suivi sur les divers types de soins convenant aux différentes peaux, ainsi qu’une discussion sur la mise en beauté et le lien avec l’estime de soi. L’atelier concernait l’auto soin du visage et Berline a montré aux participantes une routine beauté complète, avec les produits et les gestes à adopter. Elle a pris le temps de décrire chaque étape, du nettoyage à l’hydratation du visage par un sérum. Avec douceur, elle s’est tenue à l’écoute de chacune des résidentes et est passée entre chacune d’elles pour les guider vers les bonnes pratiques. La tête posée sur le rebord du dossier pour faire tenir les cotons le temps de la pose d’un masque, les résidentes paraissaient complètement apaisées, et le silence était seulement rompu par la musique relaxante que Berline avait lancé. Pour compléter ce moment hors du temps, elle a conclu l’atelier par un massage individuel de chaque participante avec le sérum.

Des actions à venir autour du mieux-être ?

Agréablement surprises, les femmes ont apprécié ce moment de détente, qui s’est achevé sur un moment de discussion pendant lequel Berline et l’équipe ont invité les résidentes à manifester leurs envies et leurs besoins pour l’organisation de nouvelles actions collectives « mieux-être ». Une des femmes a déclaré : « Il n’y a pas photo : j’étais devenue comme une morte, et là je suis rayonnante ! C’est parfait ! ». En sortant de l’atelier, chacune a remercié et complimenté Berline qui semblait comblée. Celle-ci a confié : « Quand on fait, on ne sait pas ce que ça donne et c’est aux femmes de dire ce qu’elles en pensent. Là, ça se voit sur leur visage qu’elles étaient vraiment toutes émues, et ça, c’est mon plus grand bonheur, les voir repartir avec un sourire. »

Un grand merci à Berline et à la Fondation L’Oréal qui a rendu ce beau projet possible.