Simone Péronet, une vie professionnelle chez Aurore
Les visages d'Aurore
« J’ai vu des professionnels passer et les immeubles en face se construire. J’ai vu naître et grandir les enfants de certains membres de l’équipe qui sont aussi là depuis longtemps. Nous sommes unis et j’aime particulièrement l’entente entre nous. »
Et les patients ? Elle en connaît certains depuis des années : « Ils me racontent leur week-end ou leurs petits problèmes. Ils disent que je râle beaucoup, mais je sais qu’ils m’aiment bien ! » dit-elle dans un éclat de rire.
Simone poursuit : « J’aime la façon dont l’équipe travaille et dont les patients nous respectent. Nous, les personnes de service, ne faisons pas partie du personnel médical, mais on a notre place, ici. »
De ces presque 42 années dans le service, Simone n’a qu’un seul regret : elle aurait aimé être soignante. « J’aurais adoré être infirmière. Mais j’ai privilégié mes enfants, je voulais être là pour eux. Et puis je n’ai jamais eu envie de partir d’ici, je n’y serais pas arrivée, j’étais « attachée ». Ici, j’ai vu qu’on était bien. »
Simone a vu beaucoup de structures d’Aurore naître et se développer : « C’est bien, tout ce qui a été fait ! Les dispositifs pour aider les jeunes à trouver du travail, ceux pour les réfugiés ou les personnes sans abri, c’est fantastique ! »
Simone prendra sa retraite fin 2021 : « Avec mon mari, on va partir chez lui, en Guadeloupe. Nous y avons notre maison, nos amis, notre famille, et puis il y a la mer ».